Ecclesia Numérique

En quoi le sacrement des malades nous rappelle-t-il que la souffrance peut avoir un sens surnaturel dans notre vie quotidienne ?

Le sacrement des malades nous rappelle que la souffrance, unie à celle du Christ, devient participation à son œuvre rédemptrice (Col 1,24). Comme le dit saint Jean-Paul II : "La souffrance humaine a atteint son sommet dans la Passion du Christ, et en même temps elle est entrée dans une dimension totalement nouvelle" (Salvifici Doloris, n°18).

L’Évangile du 8 avril 2025 (Jn 20,19-31) nous enseigne que la foi dépasse la simple vue : "Heureux ceux qui croient sans avoir vu" (Jn 20,29). Comme Thomas, nous sommes appelés à reconnaître le Christ ressuscité dans les signes sacramentels et la vie de l’Église.

Que nous enseigne l’Évangile du 2025-04-08 sur la foi ?

La parabole du bon Samaritain (Lc 10,25-37) illustre que l’amour du prochain transcende les frontières religieuses ou sociales. Saint Augustin commente : "Le prochain, c’est tout être humain qui a besoin de nous" (Sermon 171). Le Christ montre que la charité est l’accomplissement de la Loi (Mt 22,39-40).

Pourquoi Jésus utilise-t-il souvent des paraboles dans l'Évangile, comme celle du bon berger (Jn 10,1-10) lue aujourd’hui ?

Jésus utilise des paraboles pour révéler les mystères du Royaume de manière accessible tout en invitant à une recherche spirituelle : "À vous il est donné de connaître les mystères du Royaume" (Mt 13,11). Le bon berger (Jn 10) montre sa tendresse pastorale par une image concrète, comme l'explique saint Augustin : "Le Christ est à la fois la porte et le berger - porte par son humanité, berger par sa divinité".

En quoi la lecture quotidienne de la Bible peut-elle transformer notre relation à Dieu et notre charité pratique, comme le montre l’exemple des premiers chrétiens (Ac 2,42) ?

La lectio divina quotidienne, comme les premiers chrétiens "persévérant dans l'enseignement des apôtres" (Ac 2,42), nourrit une amitié vivante avec Dieu. Saint Jérôme affirmait : "Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ". Cette méditation transforme le cœur et inspire des actes concrets de charité, car "la foi sans les œuvres est morte" (Jc 2,26).

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