Questions et Réponses Catholiques du Mardi 04 mars 2025
Pourquoi saint François d’Assise est-il considéré comme un modèle de conversion radicale ?
Saint François d’Assise est considéré comme un modèle de conversion radicale en raison de son abandon total des richesses et des vanités du monde pour suivre le Christ dans la pauvreté et l’humilité. Issu d’une famille aisée, il a renoncé à tout après avoir entendu l’appel du Christ à « réparer son Église » (cf. *Testament de saint François*). Sa vie, marquée par la prière, la pénitence et le service des pauvres, incarne une réponse radicale à l’Évangile, notamment à la parole de Jésus : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux » (Mt 19, 21). Son exemple inspire une conversion du cœur et une vie centrée sur le Christ.
Quels défis modernes l’Église doit-elle relever pour annoncer l’Évangile dans un monde sécularisé ?
L’Église doit relever plusieurs défis pour annoncer l’Évangile dans un monde sécularisé. Parmi eux, la perte du sens du sacré, l’individualisme croissant et la relativisation des vérités morales. Pour y répondre, elle doit redécouvrir une annonce joyeuse et incarnée de la foi, comme le souligne le pape François dans *Evangelii Gaudium* : « Une Église en sortie ». Cela implique de témoigner de la miséricorde divine, de dialoguer avec la culture contemporaine et de renouveler les méthodes de catéchèse pour toucher les cœurs. L’Église doit aussi répondre aux questions existentielles de l’homme moderne, en montrant que l’Évangile est une réponse à sa quête de sens.
Comment l’Église interprète-t-elle les miracles de Jésus dans les Évangiles comme signes du Royaume de Dieu ?
L’Église interprète les miracles de Jésus comme des signes du Royaume de Dieu, manifestant sa puissance et sa miséricorde. Ces actes, comme la guérison des malades (Mc 1, 32-34), la multiplication des pains (Jn 6, 1-15) ou la résurrection de Lazare (Jn 11, 1-44), ne sont pas seulement des prodiges, mais des révélations de la présence salvifique de Dieu parmi les hommes. Ils annoncent la victoire définitive sur le mal, la souffrance et la mort, accomplie par la résurrection du Christ. Comme l’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique (n° 547-550), les miracles sont des « signes messianiques » qui attestent que Jésus est le Fils de Dieu et que le Royaume de Dieu est déjà à l’œuvre dans le monde.